bannieredusite

Séance & Sensibility

Zari, Sanjay et des danseurs

Saison 4, épisode 11

Numéro de l'épisode : 62
Première diffusion américaine : 15 avril 2019
Scénaristes : Grainne Godfree et Jackie Canino
Réalisatrice : Alexandra La Roche


Quand Mona découvre que son auteure favorite, Jane Austen, pourrait être à l'épicentre de l'alerte magique, Mona, Sara, Charlie et Zari se retrouvent en 1809. Avec Nate qui fait toujours face à des problèmes familiaux, Constantine et Rory font une séance de spiritisme et reçoivent un message d'un autre monde qui touche Constantine en plein cœur. Pendant ce temps, Ray et Nora sont forcés de partager la même chambre.

Acteurs :

Brandon Routh (Ray Palmer), Dominic Purcell (Mick Rory / Hank Heywood), Caity Lotz (Sara Lance), Matt Ryan (John Constantine / Neron), Nick Zano (Nate Heywood), Tala Ashe (Zari Tomaz), Susan Hogan (Dorothy Heywood), Tom Wilson (Hank Heywood), Terry O’Sullivan (Tande Tilda), Courtney Ford (Nora Darhk), Ramona Young (Mona Wu), Maisie Richardson-Sellers (Charlie), Amy Louise Pemberton (Gideon), Sachin Bhatt (Sanjay), Jenna Rosenow (Jane Austen), Victoria Souter (Cassandra Austen), Brendan Riggs (M. Dockerty), Sophia Johnson (Mlle Sinclair), Anastasia Banday (La mère de Mlle Sinclair), Caitlin McFarlane (Ellen), Sinead Curry (Dame de la petite noblesse), Sisa Grey (Wolfie), Eliza Norbury (Cousine Patty) et Christian Keyes (Neron)

Trailer :


Périodes visitées et lieux :

  • Washington, D.C., 2019
  • Bath, Angleterre, 1802
  • Washington, D.C., 2019
  • Bath, Angleterre, 1802

Références :

Le titre est une référence au roman "Sense and Sensibility" de Jane Austen. Le mot "sense" qui signifie "raison" a été remplacé par "séance" qui désigne la séance de spiritisme mené par Constantine afin de communiquer avec l’esprit de Hank. Le mot "sensibility" est en lien direct avec l’intrigue centrale de l’épisode puisque c’est dans celui-ci que Zari se lâche pour la première fois et accepte de dévoiler ses sentiments. Jane Austen et sa sœur Cassandra apparaissent par ailleurs dans l’épisode qui se passe plusieurs années avant la parution de son premier roman majeur "Sense and Sensibility". Dans l’épisode, Jane mentionne avoir refusé la main du seul homme qui souhaitait l’épouser et avoir fait une erreur car sa famille se retrouvera démunie. Plus précisément, dans la vraie vie, elle avait en fait accepté la proposition puisqu’avec la fortune de cet homme, elle et sa famille auraient pu mener une vie confortable. Mais le lendemain, elle s’était rendue compte qu’elle avait fait une erreur puisqu’elle ne l’aimait pas et elle avait donc repris son consentement.

En plus de "Sense and Sensibility" et des personnages Elinor et Marianne Dashwood issus de ce roman, sont également mentionnés les romans "Pride and Prejudice" et ses personnages Elizabeth et Jane Bennett et "Emma" et le personnage d’Emma Woundhouse. Ces cinq personnages sont d’ailleurs les préférés de Mona, et c’est en les voyant disparaître de son tee-shirt qu’elle prend conscience qu’il y a un problème (voir photo).

Kamadeva est au cœur de l’épisode. Il s’agit du dieu hindou du désir. Cela explique pourquoi dans l’épisode de nombreux personnages se laissent aller à leurs pulsions.

"Legends Assemble !" est une référence au célèbre cri de ralliement "Avengers Assemble !" de Marvel.

Charlie dit avoir rêvé d’elle et David Bowie.

Sara, Charlie et Mona se mettent à parler de garçons, ce qui n’est pas du goût de Z qui finit par dire "On ne remplit vraiment pas les conditions du test de Bechdel là." En effet, pour remplir les conditions, une œuvre de fiction, comme une série télé par exemple, doit montrer au moins deux femmes nommées, qui parlent ensemble et de quelque chose qui n’a aucun rapport avec un homme. Concernant cette scène, il est clair qu’elle ne remplissait absolument pas cette dernière condition.

Lorsque Sanjay dit que Zari sera sa mille et unième femme, il s’agit probablement d’une référence aux "Mille et Une Nuits", un recueil de contes populaires d’origine arabe, persane et indienne.

Musiques :

La chanson "I Surrender" que les Légendes chantent a été écrite par Grainne Godfree et Jackie Canino, les scénaristes de l’épisode. Leur idée était vraiment de faire quelque chose de totalement opposé à la période très répressive dans laquelle se tenait l’épisode, et elles ont donc pensé au Bollywood. La compositrice et musicienne Raashi Kulkarni et son collègue Daniel James Chan expliquent que les producteurs ont voulu mettre un maximum de moyens et de fonds pour que les choses soient faites correctement et qu’il soit possible d’engager un nombre important de vrais musiciens. Ce sont réellement les acteurs qui chantent.

Autres informations :

Le moment où Ray embrasse Nate sur la joue a été improvisé par les acteurs (voir photo). C’est Brandon Routh qui en avait eu l’idée.

C’est Courtney Ford qui improvise la scène où elle fait tomber le Playmobil dans la chambre de Ray (voir photo). Brandon Routh a ajouté que le moment où il lui demande si elle y a touché et où elle répond "non" d’un air penaud a été coupé au montage.

Dans une scène, Zari parle directement à la caméra en disant que c’est un rêve, brisant ainsi le quatrième mur (voir photo).

La préparation de l’épisode a eu lieu du 10 au 31 octobre 2018 et le tournage du 31 octobre au 13 novembre 2018.

En termes de continuité :

  • On retrouve à nouveau la cousine de Nate, Patty, aux funérailles de Hank (voir photo). On l’avait auparavant rencontrée dans l’épisode 405 avec ses enfants (voir photo).
  • Nate découvre le plan de son père : il voulait en fait se servir des créatures magiques pour créer le parc à thème dont son fils rêvait étant enfant.
  • John promet à Hank de protéger Nate, ce qu’il ne fera finalement pas dans l’épisode 416.
  • Ray et Nora commencent à sortir ensemble.
  • Charlie appelle Ray "Rayge" qui était le nom qu’il avait utilisé dans l’épisode 403.
  • Hank révèle à John qu’il a été tué par Néron, ce qui a eu lieu dans l’épisode précédent (voir photo).

Tous les jours, je trouve le moyen d’enfouir mon passé et ma colère. Mon humour est sec. Je ne pleure jamais. Si je commençais, je me noierais sûrement. Quand je suis seule, je rêve de quelque chose de plus. Aujourd’hui, au lieu de me fermer, j’ouvre une porte. J’envoie valser le bon sens et je m’abandonne. À la fantaisie et au plaisir, je m’abandonne. À ma fin heureuse à jamais. Zari Tomaz